vedi come si storce e non fa motto Inf., XXXIV
Ici, sur ce pont où le théguide mon regard vers le cieljuste vers le soleil,où l’invisible gazede la brume estompetout ce qui n’est pasnotre navire- et le vent jaillit comme un fauvedans mon dosj’aimerais fixerpour tous les sièclesla neuve blondeur de la jeunesse- et que restent rouges mes mainstandis qu’une religieusemeut par à-coupssa tête de mouettede l’autre côté du hublot,j’aimerais exciter l’indulgence,revêtir qui me litde l’orgueil d’Apollonréduit en servitude pour un an ;et je souhaite pour moid’aussi claires pensées que les siennes,une tête froideet des yeux brillants :les yeux verts et vifsd’un garçon bruncourant sur la neigequand je n’ai du conspirateurque l’amertume,sans les sarcasmes qui le stimulent- il croit racheter le temps -ni la parhélie qui le glace.En Mer du Nord, le 8 août 1984