On le jette, qu’il repose, le tambour HodgeSans cercueil - comme trouvé :Sa stèle est une crête de kopje [1]Qui perce le veldt alentour ;Et d’insolites constellationsBercent la nuit sur ce séjour.Le jeune Hodge, le tambour, ne sut jamaisDe son Wessex natal venu tout fraisLe sens du vaste karoo - plateau d’Afrique,Du bush, cette glèbe poussiéreuse,Et pourquoi montaient sous ses yeuxD’étranges étoiles au crépuscule.Pourtant, fragment de cette plaine inconnueHodge sera toujours ;Son souffle, son crâne candide, du Nord issusNourrissent quelque arbre du Sud,Et des galaxies règnent, leurs yeux étranges,Sur ses étoiles à jamais.
Drummer Hodge, extrait de Poems of the Past and the Present, 1901, traduction inédite, 2009.
[1] petite colline d’Afrique du Sud, (NdT).