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Le grand Pan n’est pas mort (Kevin Andrews)

jeudi 18 avril 2019, par Guillaume Villeneuve


LE GRAND PAN N’EST PAS MORT [1]

« Le plus grand des maux est les guerres civiles », Pascal

« Je suis étranger et ne tiens à rien », Kevin Andrews

Certaines vies s’inscrivent d’emblée dans la mythologie. Tel fut l’étrange destin de Kevin Andrews, l’auteur du Vol d’Icare, dont le livre lui-même, bien qu’au « plus près de la vérité historique » [2], a les attributs d’un conte immortel.

Trois des plus grands esprits du XXe siècle, tous trois hellénistes distingués, connaisseurs intimes de la Grèce ancienne et moderne, ne s’y sont pas trompés. Patrick Leigh Fermor [3], le professeur E. R. Dodds [4], l’illustre poète Louis MacNeice y ont vu tour à tour l’un des « grands », des « meilleurs », des « plus durables », des « plus véridiques » livres jamais écrits sur la Grèce moderne.

Le Vol d’Icare tient du récit de voyage, de l’analyse ethnologique et politique, de l’autobiographie, surtout de l’épiphanie. C’est d’abord le livre d’un tout jeune homme dont les yeux très bleus – tous s’accordaient sur leur intensité – sont fascinés par « le monde baigné de soleil, de roseaux et d’écume de vin » qu’il nous peint ; dont l’âme est décontenancée par les abîmes de tragédie, de violences et de haine intestines qui s’ouvrent sous ses pas sitôt quittée la capitale. Il paraît sous une première forme, très poétique, en 1959, quelque huit ans après les événements qu’il relate – les séquelles de l’occupation allemande et de la guerre civile - puis reparaît en 1984, remanié par l’auteur, au plus près du squelette et de ses notes, nanti d’une laconique et sibylline préface. C’est la version que nous proposons aujourd’hui au lecteur francophone. Entre ces deux moutures, la Grèce, le pays d’adoption de Kevin Andrews comme il l’était de Patrick Leigh Fermor, a connu la nuit du régime des colonels, c’est-à-dire la dictature, entre 1967 et 1974. Il reste cinq ans de vie à l’auteur qui va se noyer, tel Icare, mais au large d’Avgo, « l’œuf », là-même où naquit Aphrodite de l’écume et du dépeçage d’Ouranos, au sud de Cythère. Ce sera le 1er septembre 1989, il aura 65 ans.

Qui était Kevin Andrews ? Le savait-il lui-même ? Et quelle est cette Grèce qu’il nous dévoile ? Ne doit-elle s’entendre, au-delà de l’antiquité, comme le paradigme de l’avenir toujours le même ? Comme une véritable patrie, non seulement de l’histoire, de la conscience politique, de la poésie, mais aussi pour le jeune homme, puis pour l’adulte et l’homme mûr, comme l’origine de la vie et de l’amour ?

D’emblée, Kevin Andrews semble placé sous le signe de l’étranger. Il est né à Pékin le 20 janvier 1924 d’Yvette Borup, Américaine d’origine danoise élevée à Berlin avant la Première guerre mondiale, épouse de l’Américain Roy Chapman Andrews (1884-1960), grand chasseur devant l’éternel, organisateur d’expéditions géologiques et paléontologiques qui présidera plus tard le musée d’histoire naturelle de New York, l’auteur de Sur la trace du Premier homme (1926). Nombreuses alors les expéditions occidentales, telles celles du père Teilhard de Chardin, qui supputent volontiers l’apparition de l’homme en Asie plutôt qu’en Afrique noire ; on est à la veille de la découverte par Davidson Black, l’un des collaborateurs d’Andrews, du Sinanthropus pekinensis en 1927.

L’enfant né sous les prénoms ambitieux de Roy Kevin Victor est-il bien, comme son aîné George, le fils du fameux explorateur ? Il faut en douter d’après son seul biographe [5], mais aussi d’après Kevin lui-même qui parle de sa « généalogie mêlée », de son « origine voilée », auquel sa mère avouera plus tard qu’il est le fils de son parrain, le capitaine Harold St Clair Smallwood, Anglais alors en poste à Pékin et marié ; mais il aurait pu l’être aussi, imagine Jinkinson [6], de l’Anglais Perceval Landon, impénitent impérialiste, journaliste, alors correspondant du Daily Mail à Pékin, naguère témoin de la guerre des Boers et de l’invasion anglaise du Tibet, mort en 1930…

Quoi qu’il en soit, la toute première langue du nourrisson est le chinois de son amah, puis le français de sa gouvernante suisse, Hélène Friche. Bientôt, il faut quitter une capitale chinoise dangereusement agitée, et tous de s’enfourner en 1927 dans le Transsibérien avec leurs 18 valises – le reste a été expédié par bateau - à travers la Russie soviétique, tous sauf le mari que ses activités séparent de plus en plus de sa femme.

S’ouvre une période d’instabilité - également financière après la crise de 1929 - pour la mère et les enfants, d’abord à Londres, puis non loin d’Oxford, à Paris enfin où se concluaient souvent les divorces des Anglo-Américains d’un certain monde. La séparation est prononcée en 1931 et l’on s’installe à New York. En 1935, quand Chapman Andrews a refait sa vie, Yvette décide de ramener ses fils en Angleterre. C’est le début de l’internat pour Kevin, d’abord à Ripley Court. Il est très proche de sa mère qui renoue avec le « parrain » Smallwood, revenu lui aussi au pays. (Le « frère » George est reparti aux États-Unis). En 1937, c’est un voyage à Doorn où l’adolescent exalté voit l’ex-empereur Guillaume II remettre un bouquet à sa mère, connue à la Belle Époque à Berlin, et dans cette dernière ville, désormais nazie, Hélène sa nounou suisse de Pékin ; c’est surtout l’entrée dans la superbe public-school de Stowe, non loin d’Oxford, sise dans l’un des plus beaux parcs néo-classiques du monde, où l’on ne saurait douter qu’a germé sa passion de la Grèce ancienne. On l’imagine arpenter avec ses camarades les « Champs-Elysées » et la « vallée grecque » jadis conçus par William Kent et « Capability » Brown.

Cette passion va prendre son essor à St-Paul’s, école chic de garçons dans le New Hampshire où il a rejoint son frère. C’est 1939, avec sa mère il a quitté l’Europe qui sombre dans la guerre. Il s’y lie avec un lecteur vorace comme lui, et enragé de grec. Kevin est un chrétien pratiquant dans cette école épiscopalienne. Mais voici Pearl Harbor : il a à peine le temps de commencer Harvard. En 1943 il s’engage – il a dix-neuf ans - et suit les classes d’un corps d’élite d’éclaireurs de montagne. Il retrouve sa chère Europe, s’illustre en Italie derrière les lignes ennemies, découvre Venise lors d’une permission. Démobilisé, il suit un cours accéléré pour passer son diplôme de Harvard et décroche une bourse à l’École américaine d’Athènes : il s’abreuvera à la source. Le livre s’ouvre sur « le jour du retour » en 1947.

Le choc culturel, pour le jeune bourgeois anglo-américain, est brutal. Il arrive dans un pays éprouvé comme nul autre par la guerre et l’occupation allemande, qui a perdu 8 % de sa population, compte 1 000 000 de réfugiés, où la guerre civile est à peine « terminée ». La Grèce constitue, lui apprend-on, le terrain d’essai de la « nouvelle espèce de guerre », la guerre froide et les « guerres locales » que les siens, les Anglo-Américains, « aiment entretenir » en confiant les rênes de la « liberté » aux lâches et aux ex-collabos. Ses modestes interlocuteurs autochtones ouvrent les yeux de sa naïveté sur « les requins de la finance d’Athènes » et sur les tours de passe-passe des aides financières et des crédits. Ici, le lecteur de 2018 se pince en se demandant si ce livre reparu en 1984 décrit le passé ou l’avenir…

Au jeune lecteur de Thucydide, conscient des malheurs qui ont fondu sur la Grèce [7] deux mille quatre cents ans plus tôt, il semble que la politique du pire d’un Cléon triomphe toujours : « Que leur faute retombe sur le peuple entier. » [8] Comment les conséquences de la guerre civile ne se feraient-elles sentir jusqu’à la fin du XXe siècle, puisqu’« un acte de violence n’en suscite pas qu’un seul mais dix ou vingt de plus » ? L’archéologue en herbe repérant pour son mémoire les forteresses franques nées de la première occupation de Byzance, du sac de Constantinople en 1204 par l’Occident, nous fait comprendre que n’en pouvait sortir qu’une corruption endémique, perpétuée par les Ottomans durant quatre cents ans, puis derechef par l’Europe occidentale aux XIXe et XXe siècles, la Grèce n’ayant jamais cessé d’être un pion… « Riches ou pauvres, nous autres Grecs sommes bons pour les chaînes ! »

Qu’il s’agisse de l’assassinat concerté d’un amnistié en théorie, du geôlier violant mère ou fille venues visiter leur proche incarcéré – et dans quelles conditions !, des 500 meurtres dont se targue l’ami Kostandi, de la guerre civile devenue fraternelle ou des exhortations d’une mère ou d’un père adressées à tel fils pour qu’il tue tel autre, le cycle de la violence est interminable. Il repose sur deux données sociologiques propres à cette terre. La Grèce découverte par Kevin Andrews semble n’avoir pas cessé d’être une civilisation de la honte, depuis trois mille ans et Homère [9] : « le déshonneur le plus grave, c’est de ne pas se venger. » La pureté d’une épouse ou d’une sœur doit rester absolue : la première, infidèle, peut être lardée de coups de couteau par son mari sans qu’il soit poursuivi, poursuivant au contraire les amants devant le juge ; un regard trop franc sur la seconde peut vous valoir la mort, tout simplement. Dans cette société archaïque de paysans et de bergers, souvent illettrés, vous devez jouir de votre τιμή, de l’estime publique, le ridicule est intolérable.

Mais tout cela ne serait pas sans reposer sur une deuxième donnée : le stoïcisme inouï de tous ceux qu’il croise, devant la douleur physique ou morale, devant la pauvreté ou la faim, au point d’en mourir. Ainsi du petit garçon au membre atrophié pour être resté huit heures sous une poutre brûlante et qui exhibe fièrement son moignon tordu ; ainsi de toute cette famille qui n’a qu’un peu de pain sec pour se nourrir de tout le jour ; ainsi de ces jeunes veuves qui errent, pieds nus ou en train, avec leurs enfants, à la recherche de quoi manger… La pauvreté est si radicale que le don d’un chandail usagé peut faire pleurer une mère. La Grèce se mue alors en paradigme pour le jeune visiteur fasciné.

Pour lui qui, comme tous les poètes, n’avait jamais eu de chez soi, « la Grèce était un pays où je me sentais étrangement chez moi. » Dans ce cadre hésiodique [10], où les sens sont exaltés, les bleus du ciel et de la mer saturés, la lumière aveuglante, la chaleur terrassante, les cigales obsédantes, enivrante l’odeur du thym, il lui faut se mettre à l’épreuve lui aussi. Il va naître à la vie, à un autre moi par l’ascèse. Nous le voyons marcher à jeun 48 heures durant, en pleine chaleur, avec rien qu’une petite gourde autour du Taygète. Gravissant l’Olympe, il s’immerge dans une mare glacée. Lui qui aimait les beaux habits, au point d’être vêtu sur mesures à Stowe, il porte à présent de véritables loques. Il s’est rasé les cheveux. L’épreuve de l’étranger va jusqu’à la mise en danger : « Y a-t-il rien qui appauvrisse comme la prudence ? »

Voici en effet qu’on lui diagnostique une épilepsie à Athènes : il lui faudrait éviter la lumière vive, la chaleur, les ascensions solitaires ou les nages au long cours… cela même qu’il ne cessera de pratiquer jusqu’à la fin. Ce « mal sacré » consacre le destin dans sa vie. N’est-ce une sorte de parachèvement de son amour de la Grèce, du refus de l’intellectualisme, du désir « d’agir sans réfléchir » ? Le dieu Pan, dont il nous rappelle l’intervention décisive à Marathon – son cri -, dont il devine un temple en Argolide, ne le quittera plus, y compris dans d’irrépressibles paniques à la fin de ses jours, dans sa maison d’Athènes à l’intérieur rose-corail, au jardin luxuriant. Et c’est Pan qu’on croit entendre répondre à l’extérieur de la chapelle, lors du baptême qu’il parraine. La Toute-Sainte, la Mère de Dieu si souvent invoquée, peut-elle éradiquer tout le substrat païen, superstitieux, qui continue de hanter champs, villages et montagnes ? Dans ce monde de bergers qui mangent allongés sur le coude comme leurs ancêtres lointains - dont le statut divin ne leur échappe pas s’ils visitent le Parthénon - abondent craintes du Mauvais Œil, offrandes propitiatoires aux Moires, abandon à Charon.

Il arrive que la tension se relâche : le narrateur ne cache pas ses ridicules, soumis qu’il est aux manipulations répétées d’amis ou de connaissances qui n’imaginent pas qu’un « Américain » ne puisse déplacer partout des montagnes, y compris chez eux, et tout obtenir. Il arrive que tel ou tel fasse des farces, vaguement teintées de cruauté.

Mais pas un mot ou presque sur les proches : sur sa mère qui l’accompagna parfois dans ses voyages en Grèce, à en croire Jinkinson, et mourra brutalement dans un accident de voiture, en Angleterre, en 1958 ; à peine deux allusions dans le Vol d’Icare à sa première passion, une mère de famille nettement plus âgée que lui, la Grecque Ioanna, dont il a une fille, répétant le schéma adultérin dont il est lui-même issu ; nous ne saurons rien de son mariage ultérieur avec une Américaine sophistiquée, Nancy, elle-même fille adultérine du poète e.e. cummings, riche héritière d’un beau-père homosexuel l’ayant reconnue, mariée à Willard Roosevelt (petit-fils du président Theodore), dont elle a déjà deux enfants. Kevin et Nancy font connaissance lors d’un dîner new-yorkais en 1952. Ils se marieront en 1954, auront une fille et un garçon [11] ; après avoir vécu en Suisse et surtout en Grèce à partir de 1956 – Athènes, Hydra, Ikaria - ils finiront par se séparer en 1967. Nancy vivra en Angleterre et les enfants en pension en Suisse. Icare ne saurait quitter la Grèce, fût-ce sous la dictature.

« Mais comment se fait-il que tu viennes ici tout à fait seul ? » s’enquièrent encore et encore les bergers et les paysans rencontrés par Kevin. Ils le prennent, on le verra, pour un espion de l’Intelligence Service ! En réalité, ce voyage initiatique constitue la première prise de conscience politique du narrateur, confronté aux camps de concentration, aux exécutions de masse, au « Troisième Décret » qui permet les emprisonnements au secret, tous appuyés par Churchill puis les États-Unis, avant l’horreur des colonels et la catastrophe de Chypre. Au contraire de Paddy Leigh Fermor, Kevin Andrews sera happé par la répression athénienne de novembre 1973 et brutalisé. [12]

Ce voyage si âpre et magnifique est surtout un retour au pays natal intérieur. Notre jeune homme marche, durant les cinq années comprises dans ce livre, de 1947 à 1951, sur les traces de ses propres origines, ayant tourné le dos à un « père » qui cherchait celles de l’humanité en Asie, ayant tourné le dos à une Amérique aussi « stérile » que la mer qui y mène. Le destin d’Icare est de ne pas suivre Dédale ni ses conseils. « Un jour, il arrivera à la croisée des chemins » et prendra solennellement la nationalité grecque, le 26 février 1975, peu après la fin de la dictature et le retour des libertés publiques. Il ira jusqu’à déchirer son passeport états-unien. [13]

Plus lui plaît ce monde essentiel où vie et mort, vengeance et pardon ont un sens incomparable. L’amitié qu’on y noue est sacrée ; femmes et enfants vous baisent timidement la main à l’au revoir ; on y croise de véritables saints, comme ce prêtre - « jamais on ne vit de chrétien comme lui » - qui continue de vivre avec ceux qui ont tué tous les siens, homme tout à fait « libre parce qu’il sait pardonner ». Dans ce pays vraiment exploré, Pan joue toujours d’une flûte de berger sur la montagne, adossé à un festin d’étoiles. Icare n’a pas quitté l’Olympe. Les eaux d’Aphrodite ne se sont pas refermées sur des yeux plus bleus qu’elles.

Kevin Andrews nous laisse un chef d’œuvre aux allures de mythe éternel.

Guillaume Villeneuve

Montgeron, 2018

En introduction à ma traduction du Vol d’Icare de Kevin Andrews, Nevicata, Bruxelles, avril 2019.

Notes

[1Allusion au cri entendu en mer, entre Ithaque et Corfou, sous le règne de Tibère, épisode inouï rapporté par Plutarque dans La Disparition des oracles, 17 : « Le grand Pan est mort ! »

[2Toutes les citations, sauf mention contraire, sont tirées de l’ouvrage présenté.

[3L’auteur bien sûr des chefs d’œuvre que sont Dans la Nuit et le Vent, Un temps pour se taire et Enlever un général, dans notre traduction chez Nevicata.

[4Titulaire de la chaire royale de grec à Oxford de 1936 à 1960, auteur d’inoubliables études, telles Les Grecs et l’irrationnel, Païens et chrétiens en un siècle d’angoisse, Le Concept antique du progrès, éditeur d’Euripide (Bacchantes) et de Platon (Gorgias). Il raconte dans son autobiographie son exploration du Mont Athos avec Kevin Andrews, à la recherche d’un saint moine qu’ils ne verront pas car celui-ci s’est à tout jamais retiré dans une grotte, optant pour l’érémitisme complet. Missing Persons, Oxford, 1976, pp. 184-5.

[5Roger Jinkinson, American Ikaros, The Search for Kevin Andrews, Londres, 2010.

[6Tout à fait à tort, d’après la fille aînée de K. Andrews, Corinna Coutouzi, à qui nous devons de précieux renseignements.

[7La Guerre du Péloponnèse, I, XXIII.

[8Ibid. III, XXXIX.

[9On relira les deux premiers chapitres du livre de E. R. Dodds, Les Grecs et l’irrationnel, trad. M. Gibson, Paris, 1965.

[10On le verra au chapitre 8, sur le Mont Yerania, observer « cette existence mesurée par les besoins des animaux, les lois patriarcales et les simplicités du temps et des saisons ».

[11Alexis, auquel va notre gratitude pour ses lumières.

[12Ses essais sur la junte et la terreur, Greece in the Dark, sont parus en 1980, à Amsterdam.

[13Dans la notice nécrologique qu’il donna pour Kevin Andrews à l’Independent de Londres le 9 septembre 1989, Patrick Leigh Fermor loue son long poème, First Will and Testament, (1974), où notre auteur « condamne les dirigeants occidentaux avec la véhémence d’un Byron lacérant Castlereagh ».


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